Hier soir, avant que n'arrive le drame de la télévision ... Ah ! Oui, je vais ouvrir une parenthèse là-dessus. En revenant du cinoche, My Little Black Rabbit et moi on s'est mis à jouer à la PS3. Au dernier Dragon Ball pour être précis. J'étais en train de le pulvériser alors que je jouait le perso le plus nul du jeu ... (C'est normal, le mode bourrin est souvent très efficace) ;) Et au moment où j'éxulte de joie, (car franchement ce que je venais de faire ... fallait le faire lol) je vois mon little black rabbit faire une gueule de fin du monde en disant : "La télé !". Et là : BAM la télé et le plateau tournant sur lequel elle reposait (trop près du bord du meuble tv je pense) patatra par terre ... Bon là on a eu le droit à deux secondes de "What The Fuck ?" avant que ma mère ne débarque en gueulant : "Mais qu'est ce que vous faites ..." et bla bla bla et bla bla bla. Bref, soit quand je saute du canapé, je fais trembler le sol au point de faire balancer le poid de la télé. Soit dans l'appart, y'a des esprits ... o_O. Nous attendons la fin de l'autopsie et de l'enquête familliale pour vous en dire plus ;)

Revenons à nos moutons. Hier soir, donc, mon ptit lapin noir et moi sommes allés voir Invictus en V.O. au cinéma le dernier film de Clint Eastwood. Un chef-d'œuvre selon les critiques.

Synopsis : En 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995...

Casting : Morgan Freeman, Matt Damon et d'autres

Mon Avis : "Comment peut-on passer 30 ans dans une cellule aussi minuscule, et en resortir prêt à pardonner à ceux qui vous ont envoyés là ?" C'est ce qui m'a le plus interpellé dans ce film. C'est très touchant de voir ce qu'est devenu Nelson Mandela après ce qu'il a subi pour son combat. Même si malheureusement au jour d'aujourd'hui tout reste à refaire, je trouve que Clint a eu une idée géniale de retracer ce moment historique qui nous montre à quel point le sport peut réunifier tout un peuple. Faut-il alors endurer 27 ans d'isolement non mérités pour devenir un homme aussi bon et juste que Nelson Mandela ? Comme je le disais, aujourd'hui, presque tout ce qui s'est passé à cette époque est perdu mais la victoire, sportive, politique, et surtout humaine ... est magnifique. Le film est très bien réalisé, touchant et avec une bonne pointe d'humour. Je vous le recommande vivement !

Bande-annonce en V.F.:

Voici pour changer de la bande-annonce, un petit reportage sur le film :

Pour finir, le poème "Invictus":

Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
    I am the captain of my soul.

Traduction : (Source)

Hors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin :
Je suis le capitaine de mon âme.

Ce soir, ... ou plutôt ce matin ! Je suis d'humeur rock'roll ! Mando Diao à fond les écouteurs ! (et on se demande pourquoi je suis sourd ...)

Mando Diao c'est un groupe de rock formé en 1999 en Suède (eh ouais encore des suédois ^^). Ils sortent leur premier album en 2002 et deviennent connus dans le monde entier en 2003 grâce au single "Sheepdog". Enfin bref, vous en saurez encore plus sur eux en cliquant sur les liens ;)

Personnellement j'ai découvert ce groupe au début de l'année dernière et je ne me lasse pas d'écouter leurs plus grands succès. Leur style n'est parfois pas sans rappeler le rock des années 70-80 genre The Clash et c'est ça que j'aime bien :)

Je mets quelques clips ici, mais vous retrouverez leurs morceaux que je préfère sur ma playlist Deezer (là dans la colonne à droite là >>). La playlist n'est melheureusement pas entière ici, je ne sais pas pourquoi. Mais cliquez sur le lien et vous pourrez la découvrir en entier. Je rajoute des chansons très souvent.

PS: Souvent les clips ont l'intégration désactivée sur demande mais cliquez sur "visionner sur Youtube" et ça marche. (Quoi ? Vous êtes pas limité du cervelet ? Mais j'ai jamais dis ça !)

Faites-vous votre avis :

photo by Kristin Ludwig : source

Putain ! Deux ans !

C'est ce que je me suis dis tout à l'heure en montant dans ma voiture pour aller faire quelques courses. Ça fait déjà deux ans que j'ai mon permis. Je peux enfin retirer le "A" comme "Abrutis" sur l'arrière du 16S lol. J'ai enfin mes douze points ... en fait non ! 11, j'en ai perdu 1 cette année (c'est mon coté rock'n roll attitude ça je crois lol).

C'est ptet rien mais c'est la meilleure nouvelle de la journée alors je pense quand même que j'vais me fêter ça tout seul ce soir :'(

Enfin bref,ce qui me marque le plus en fait, c'est la vitesse à laquelle ces deux années sont passées. Du coup je me dis que c'est peut-être pour bientôt le rêve :

Pour info : L'ex-femme du chanteur Bertrand Cantat, a été retrouvée pendue, dimanche, à son domicile, à Bordeaux. 

Andy Vérol, auteur de la biographie "Un noir désir, Bertrand Cantat", revient sur le suicide de Kristina Rady, l'ex-femme du chanteur.

Comment expliquez vous le geste de Kristina Rady?
"Comme pour tous les suicidés, à part les récidivistes, il ne semble pas y avoir eu de signes extérieurs permettant de prévoir son acte. Je pense qu'une partie de l'explication peut venir d'un déséquilibre entre ses attentes à elle et à lui. Elle était folle amoureuse de lui, là ou lui avait surtout de l'affection pour elle. Elle a été un soutien définitif ces dernières années et je pense qu'elle attendait un retour qui n'a jamais vraiment eu lieu."

D'après ce que vous en savez, quel était son état psychologique?
"Dans l'ensemble, depuis la séparation, elle n'était pas très bien dans sa peau. A l'époque, elle avait tout de même accepté de rencontrer Marie Trintignant alors qu'elle était toujours la femme de Bertrand Cantat. Elle s'était soumise à tout les compromis, sachant que c'était cela ou rien. Cela dit, elle n'avait à ce que je sache pas d'antécédents psychiatriques et avait été plutôt forte dans cette histoire. Mais quand on met autant d'énergie dans une relation, avec aveuglement, le jour où l'on ouvre les yeux, cela peut-être dramatique."

Pensez-vous qu'il y a eu un élément déclencheur?
"Je crois savoir que Bertrand Cantat a eu une aventure en été 2008 et elle a encore du encaisser ça. Il sortait pas mal sur Bordeaux, fréquentait les bars. Il est possible qu'il ait eu d'autres aventures, dont une a pu devenir plus sérieuse... Récemment, il dormait parfois chez elle, peut-être pour les enfants. C'était visiblement une situation assez ambiguë, et il y sûrement eu un élément déclencheur mais je ne sais pas lequel. Cantat est un personnage complexe, en dent de scie, autocentré, pouvant passer d'une grande ouverture à un renfermement complet. Elle a dû faire le yoyo avec ça, jusqu'au jour où elle n'est pas remontée..."

Et Cantat dans tout ça?
"Je pense que cette histoire sonne le glas de Noir Désir. Déjà, j'étais sceptique sur le fait que Cantat remonte sur scène. Il y avait tellement de gens qui le haïssaient que cela aurait pu être dangereux pour lui. L'opinion aurait jugé chacun de ses mots... Récemment, il avait du mal à écrire et l'album qui devait sortir en 2010 avait déjà été repoussé. S'il refait surface sur la scène musicale, c'est que c'est un surhomme. Son histoire, ce double drame, c'est un cas unique dans l'histoire du Rock and Roll..."

interview : source

photo : source

Cette semaine j'ai vu grâce à mon Little Black Rabbit un superbe film de Henri Verneuil : Cent Mille Dollars Au Soleil. Sorti au cinéma le 17 Avril 1964.

Synopsis : Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence donc, une folle poursuite...

Casting : Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Bernad Blier ... et d'autres

Mon avis : "Un film de Bonhommes" comme dirait mon ptit lapin noir lol. On doit beaucoup aux dialogues du géant Michel Audiard ,c'est vrai, mais le scénario est bien pensé et les scènes bien construites. On ne s'ennui pas durant ce film aux situations cocaces et aux dialogues poilants de ces types machos. On a pas fait mieux que Les Tontons Flingueurs, c'est vrai aussi, mais on en rit beaucoup. J'ai adoré la petite musique qui accompagne à chaques fois l'arrivée de Bernard Blier auprès de Le Plouc (Lino) qui tombe en rade ^^. Très fort le retournement de situation à la fin. Bref ce film est à voir sincèrement, les vannes fusent à tout va, j'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une BD personnellement mais je ne saurais pas expliquer pourquoi XD.

Voici une petite scène culte pour vous donner envie :